Bonjour Coralie, tu as créé la sensation du jour en remportant l’épreuve L du triathlon d’Obernai 2015. Nous souhaitions mieux te connaitre.
Peux-tu nous rappeler ton passé sportif et ton expérience en triathlon ? Peux-tu nous dire quels ont été tes principales compétitions 2015 et tes résultats ?
« Je pratique le triathlon depuis 2012. Je viens du VTT, que je pratique depuis l’âge de 20 ans et où j’ai pu atteindre un bon niveau, avec quelques participations à des coupes du monde et championnat du monde, en XCO et XCO Marathon. Les XTerras me faisaient envie, et j’en avais assez de ne faire que du vélo à l’entraînement. Je nageais et courrais déjà en hiver, pour me faire un bon foncier et varier, et petit à petit, je me suis dit : pourquoi ne pas continuer à 100% de ce type de pratique !? »
Quelle est ta discipline de prédilection et comment l’intègres-tu dans le triathlon ? Quels sont tes points à travailler en triathlon ?
« Ma discipline de prédilection reste bien entendu le vélo, qui me permet en général d’atteindre la position que je garderais jusqu’à la ligne d’arrivée, après une natation moyenne et une course à pied correcte. Je dois essentiellement travailler les aspects techniques en natation et course à pied, car j’ai déjà un bon moteur. J’aime beaucoup ces aspects, mais je peine à arriver à les travailler correctement si je ne suis pas bien suivie (ce qui n’est pas toujours possible). »
Ta victoire à Obernai a-t-elle modifié la suite de ta saison et notamment la place du triathlon ?
« Ma victoire à Obernai m’a permis de prendre confiance sur le format longue distance. J’avais des doutes quant à ma gestion de la course au niveau alimentation, au niveau mental par rapport au semi-marathon. Mais j’avais terminé une grande épreuve par étape à VTT en Mars (la Cape Epic, 8 étapes et 750kms) et je pensais avoir franchi un cap. J’ai terminé le triathlon d’Obernai vraiment épuisée (du fait de la chaleur), mais très satisfaite d’avoir pu y constater tous les progrès ! »
Tu as fait mention de tes liens étroits avec la ville d’Obernai, peux-tu nous les rappeler ?
« Ma famille paternelle vient de la vallée de la Bruche, je connais donc bien Obernai où nous nous promenions souvent. J’ai un attachement particulier aux Vosges dans ce secteur entre le champ du feu et le Mont Saint-Odile. J’aime beaucoup venir y rouler et faire une halte au mont Saint-Odile, ce sont un peu mes racines. C’est aussi pour cela que je souhaitais participer au triathlon d’Obernai. »
Comment situais-tu le triathlon d’Obernai dans ta saison 2015 ?
« Ce triathlon se situait au début de ma période de reprise des compétitions en triathlon. A un mois du XTerra France, qui pour moi était un grand objectif. »
Quels sont les principaux points forts du triathlon d’Obernai ? Et les points à améliorer ?
« Le parcours vélo est superbe, le parcours de course à pied n’est pas monotone. Il est pentu, ce que j’ai apprécié. La natation est facilitée grâce aux bouées et lignes, qui permettent de faire abstraction de l’orientation (ce qui m’a beaucoup aidé !). De mon point de vue, je ne vois pas de gros axes d’améliorations. Peut-être prévoir des tartes flambées à l’arrivée si il fait froid, on est en alsace quand même ! »
Envisages tu de revenir en 2016 ? Si oui, sur quelle distance ?
« Pour l’instant, mon calendrier n’est pas encore fixe. J’ai prévu de participer aux championnats d’Europe de cross-triathlon fin Juin, donc les courses que je ferais avant seront dans cette optique. Le longue distance ne sera peut-être pas le plus approprié pour moi à cette période, je privilégierais plutôt le courte distance. »
Quels seront tes principaux objectifs sportifs pour 2016 ?
« J’ai prévu quelques courses par étape en VTT en équipe avec mon compagnon, et quelques triathlons et cross-triathlon, comme les championnats d’Europe de cross-triathlon. »
Quel message souhaiterais-tu faire passer auprès de nos lecteurs ?
« Le triathlon d’Obernai est un triathlon auquel il faut participer au moins une fois, pour le cadre (en particulier en vélo) et pour la qualité de l’organisation. Préparez-vous au dénivelé, car même si le départ est en plaine, que cela soit en course à pied ou vélo, cela ravira les grimpeurs ! »